Ouverture

Mia arriva, souriante comme à son habitude. Elle arriva devant la porte du café et vit Vashan:

« Oh bonjour monsieur, vous êtes matinal. Je vais vite ouvrir pour vous servir ce que vous désirez. »

Elle sortit une clé de son sac à main, entra la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Elle tourna la pencarte indicant maintenant que le café est ouvert et elle finit par aller à l'arrière du comptoir pour enfiler un tablier.

Entrant juste derriere elle, Vashan referma la porte derrier lui et tourna l'écriteau pour qu'il indique fermer. Il ce retourna vers Mia, le regard sérieux.

Mia, est-ce que tu te rappelle de quelque chose de quand la ville c'est fait attaqué?

*arriva et sassis a une table*

Mia se retourna et sur son visage se dessina une expression d'incompréhension et de rétissance.

« Heee... je ne vois pas de quoi vous parlez et sourtout la façons donc vous parlez... comme si on se connaissait très bien. »

avec une expression triste dans ses yeux, il sembla abattu.

Avant, c'était le cas. Pardonne moi Mia.

Gardant c'est air triste, il sembla faire une grimace de douleur en ce recrovillant un peu. Deux bras noir sortir de son dos et il commenca a grandir énormément. Le démon qu'il était sembla bien moi enjoué de la tache qui l'attendait que de son amusement ordinaire. Soupirant, il commenca à avancer vers Mia.

*appercoit vashan et mia*
tien c'est celui que jai vue pred de chez moi

mais qui est la jeune fille avec lui?

Célesta arrive pres du salon de thé quand elle apperçoit encore le démon chercher querelle a Mia. Elle se dirige rapidement vers eux, fait fi de la pancarte fermé et entre.

- Va jouer plus loin infâme créature et laisse la jeune fille tranquille!

Célesta s'approche et se place entre le démon et Mia. Elle le regarde d'un air furieux et menaçant, elle lui pointe la porte avec sa main.

- Sortez d'ici immédiatement!

Yun rentrait tranquillement chez elle après avoir fait quelques achats dans cette douce matinée. Son sac en plastique recyclable de la petite épicerie Doyoban était rempli de sojas, d'algues, des plusieurs sortes de champignons, d'une bouteille de liqueur et d'une grande quantité de riz blanc.

Abandonnant un instant la lecture de sa liste de course pour être sûr de ne rien avoir oublié, elle fut surprise que constater qu'elle n'était pas seule à être levée aux aurores et remarqua une drôle d'activité dans un petit salon de thé au coin de la rue.

Curieuse, mais prudente elle ralentit le pas pour voir à quoi ressemblait les nouveaux habitant de sa nouvelle vie à Tokyo.

Célesta se transforme rapidement en énorme bête ailée, empoigne le démon et le projète par la fenêtre du café.

- Je t'avais avertis de sortir! Tu n'est pas le bienvenu ici! Si tu ose revenir, tu me trouveras de nouveau sur ton chemin.

Elle se place devant la fenêtre brisé et se prépare a contre-attaquer au besoin. Elle déploit ses ailes pour faire encore plus impressionnant et fixe le démon à l'extérieur avec de la rage dans les yeux.

Yun fut terrifiée face à ce qu'elle voyait, pressant son sac de provisions sur sa poitrine, elle se colla dos au mur, dans ombre des revers du bâtiment qui la surplombait, incapable de faire le moindre geste où bien de crier...

Célesta entends bouger derrière elle et sent la peur chez Yun. Elle prend une voix douce et lui dit:


- N'ais pas peur, je n'en ai qu'après lui! Je suis ici pour faire respester l'ordre et lui cherche le trouble! Reste pres de Mia au cas ou il déciderais de vouloir ce mesurer à moi.

Elle regarda de nouveau dehors attendant de voir ce que l'autre ferrais.

Yun se colla contre le mur, terrifiée. Elle comprenait à peine ce que la jeune femme disait. Cette inconnue faisait face à la créature et semblait savoir ce qu'il fallait faire. Plus étrange encore, la situation lui semblait toute naturelle. Yun se rappela les contes pour enfants sur ces créatures et autres esprits qui hantaient la culture japonaise et aïnu... Mais là, comment... comment cela pouvait être possible, comment les choses pouvaient êtres... Non pas le temps de réfléchir, fuir, il faut fuir...

C'est pour tous mes enfants perdus que je suis venu, pour les soumettre au véritable pourvoir du Mal, celui qui s'insinue dans un cœur pur, lentement, par la malice d'une pensée qui se croit vraie et juste... Mais qui déjà est soumise à ma volonté... car je t'ai rendu aveugle par la beauté de ma cruauté et t'ai séduite par la faiblesse de ta grande intelligence...

Les chaussures de bois traditionnellement japonaises de la petite aïnu, glissèrent lentement sur la gauche, prêtent à courir à toute vitesse, dans cette matinée fraîche, aux apparitions aurorales.

J'ai arraché leur cœur de leur poitrine. Ainsi gît à leurs pieds les sentiments qu'ils auraient dû avoir pour les victimes de leur vanité et de leur égoïsme.

Un sac plastique se déchira alors que quelques fruits et un carton de lait s'écrasaient au sol, dans un fracas d'une course folle au son de « gettas » qui claquaient sur le bitume humide, la jeune Yun venait de prendre la fuite.