Réveil abrupte.

Les yeux de Gabrielle s'ouvrèrent d'un coup. Il lui avait sembler entendre un bruit assourdissant... peut-être une explosion. Elle regarda par la fenêtre et vit beaucoup de fumée en un endroit précis. Elle ferma momentanément les yeux et prononca des paroles indescriptible.

Elle vit l'autobus tourner subitement et exploser.

Elle se devait d'y aller, s'il y avait des troubles ou des gens en difficulté à cause de l'accident.

Elle s'habilla en vitesse, ouvrit sa fenetre et sauta. Elle atterit avec grâce sur la ruelle, claquant des doigts sa fenêtre se referma. Elle monta sur sa moto et la démarra.

Elle parla mentalement a Ashen disant de rester avec Lliane, qu'elle en avait pas pour longtemps.

Elle partit en vitesse vers la source de l'accident, si sa présence pouvait aider elle le ferait assurément sinon hé bien cela sera seulement un moment de promenade matinal.

Apres le départ de Gabrielle, une ombre sembla ce clisser a l'interieur de l'édifice.

Lliane fut réveillé par des coups a sa porte d'appartement, qui semblait avoir commencé normalement et preait en intensiter pour ce faire entendre.

- Ah non de non! grogna brutallement Lliane en se redressant dans son lit, fesant tresauter la petite silhouette endormie à ses cotés.

Là, elle en avait vraiment ral-bol! C'était si demandé de dormir? Prête à sauter à la gorge de la personne qui osait cogner à sa porte à 4h du matin, elle empoigna sans cérémonie un parterre vite de tout menteau et chapeau. Elle se dirigea résolumment vers la porte, très en colère.

Lorsqu'elle l'ouvrit, elle fesait étrange figure à voir. Vêtue d'une courte (et assez mince hum) chemise de nuit blanche, elle avait les cheveux en bataille, le teint blême, et elle brandissait férocement son parterre.

- Toi! rugit-elle avec colère.

N'etant meme pas perturber par la scene que représentait Lliane ainsi, il la regarda droit dans les yeux avec un air sérieux et avec une certaine intensité qui la surprena un peu.

Je dois te parler.

- Mais tu ne lâche vraiment jamais toi! grinça-t-elle avec un mouvement menacent de son paterre, ce qui fit glissée son pijama, dénudant son épaule.
Elle lui jetta un regard furieux, mais voyant que cela ne perturbait pas le démon, elle mit avec autorité ses point sur ses hanches, laissant la paterre à sa place d'origine et remontant sa chemise de nuit avec dignité.

- Tu a exactement 5 minutes avant que je te chasse à coups de boules d'énergie, compris? Alors parle, là et maintenant!

Je peux au moins rentrer? Disont que beaucoup trop de chose on des oreille.

Lliane lui jetta un regard mauvais, et recula de trois pas. Elle le fixa avec une nette animosité, apparemment prête à le ficher dehors à coup de tout ce qu'elle avait sous la main au moindre soupçon.

- 4 minutes 40 secondes.

Il fit deux pas à l'intérieur et ferma la porte. Ce retournant, il fit fasse à Lliane.

Il y a un nouveau chef sur le throne en bas.

Lliane haussa les épaules.

- Je m'en doute, et je m'en fiche. Je ne veux plus avoir affaire avec les Tébèbres.

Il la regardait encore avec son regard sérieux.

Justement, si tu crois qu'il restera inactif, tu te trompe. Il faut faire quelque chose.

Lliane croisa les bras. Son medaillon brilla à la lumière d'une petite lampe sur le contoir. Mis à par ça, la cuisine (que l'entrée mène directement), est plongée dans les ténèbre. Elle ne peut que deviner l'expression de Vashan.

- Il est de ton bord, non? ricana-t-elle. Alors obéit-lui, mais ne me mèle plus à ça...

En même temps, elle se sentit étrange. Ne plus s'en mêler? Hum... Peut-être pas en fin de compte...

Il la regarda avec une etrange profondeur dans ces yeux, seul parti visible de son visage.

Avec le temps, je pensais que tu aurais trouver ou je me situe.

Il lanca un petit rire.

Je ne suis ni d'un coté ni de l'autre, seul moi m'importe et mes convictions, si maigre soit-elles.

Lliane poussa un nouveau ricanement, indiquant clairement qu'elle n'en avait rien à cirer.

- Tu a beau penser ce que tu veux, tu es quand même de leur bord, aussi égoiste soi-tu. Tu n'es pas mieux qu'eux. Et j'en ai rien à faire.

Ses yeux étincellerent dans les ténèbres de l'appartement, reflétant la lueur d'une petit veilleuse en haut de la cuisinière.

- Alors tu m'as réveillé pour ça? C'est tout? Si c'est le cas, part. Je ne donnerai pas cher de ta peau si Gabrielle te surprend ici, Vashan. Et je l'espère presque.

Il la regarda avec c'est yeux bleu de glace avec une dureté encore plus percante dans son regard, la traversant presque de par son intensité.

Et tu voudrais que d'autre meurs pour ton simple plaisir et que tu ne veux pas avoir d'anicroche dans ta vie. Tu ne veux pas de forcer un temps soit peu pour garder une illusion de vie paisible.

Lachant un peu rire sarcastique, il la regarda avec un dédain dégouté.

Finalement, tu est comme tout les autres...

Il lui jeta un dernier regard dégouté, il ce retourna et quitta l'appartement.

Lliane ne répondit point à l'insulte du démon. Elle resta fière et digne, bien droite dans sa chemise de nuit, les lèvres pincés et le teint pâle (enfin plus que d'habitude). Puis, lentement, elle alla fermer la porte.

- Oui, murmura-t-elle pour elle-même. Une vie paisible, que pour quelques heures...

Elle alla se recoucher... Elle espérait tellement que tout cela finisse qu'elle ait la paix enfin! Mais ce n'était qu'illusion. Ils reviendraient à la charge, trouveraient un nouveau moyen de chantage pour la forcer à faire leur horrible besogne... Pourquoi la désirait-on tellement dans leur camp? Il y en avait des bien plus puissant qu'elle... Elle s'endormit tard, l'esprit torturé, et dormit peu, maudissant Vashan pour ses demi-vérité. Elle au moins, ne tuait pas.

Des ténèbres hésitant. Des mouvements vaguent, un éclat metallique, un grand cube qui semblait en plastique... Une vitre. Une silhouette sombre et ricanante, dans les tébèbres. Elle lacha quelque chose de lumineux sur le sol. Et tout à coup.... BANG! Des flammes, des cris, des éclair de lumière! De la souffrance, du feu, une odeur de brulé, une odeur d'essence... La silhouette ricanante, mais une autre, plus mince, se profila à l'horizon. Pour sauver les innocents, les humains? Peut-être...

Lliane se retourna en gémissant dans son sommeil, tremblant à cause du cauchemard... Un don, ou une malédiction? Elle ressentait la chaleur et une douleur sourde... Le rêve continua, flou et vague, mais si emplit de souffrance et de désespoir... Oh les innocents.

Gabrielle rentra sans faire trop de bruit, elle se doutait que Lliane dormirait peut-être encore. Elle s'avanca dans l'apartement et alla s'installer près d'Ashen, son petit dragonnet vert.

- Alors s'est-il passer quelque chose pendant que j'était partit ?

Elle posa la question mais n'attendait pas qu'il se soit passer quelque chose. Ashen-Dakar vint sur ses genoux et celui-ci la regarda, Gabrielle parut surprise.

- Vraiment ? ...

Elle poussa un petit grognement de mécontentement.

- La prochaine fois que je le vois je l'extermine.

Le matin. L'aurore baigne de sa lumière rose-dorée la ville, et un rais de lumière éclarlate atteitn un petit batiment en brique, anonyme parmit des dizaines d'autre.

Dans son lit, Lliane se réveilla brusquement. Elle se redressa dans son lit, lentement, prenant conscience de la petite silhouette assoupie à ses coté. Combien de temps avait-elle dormi...? 3 heures, 4 peut-être? Elle s'assis sur son matelat, rabrilla l'enfant de ses couvertes, enfila ses pantoufles et son pegnoir, et se leva enfin. Elle alla à la chambre de bain, et là, voyant son reflet dans la glace, elle se figea. Elle avait quelque chose de... différent. C'était peut-être l'étrange flamme qui brillait dans le fond de ses prunelles, ou bien l'éclat de sa peau qui semblait avoir retrouvée sa vigueur d'autrefois?

Lliane soupirra. Quelle étrante nuit. Et ce rêve... Pourquoi voyait-elle tant de chose? Elle ne voyait que des fragments, comme des souvenirs que l'on tenterait de garder éternellement, mais qui s'usent au fil du temps. Elle se souvint de feu, de douleur, de silhouette ténébreuse, puis d'un cimetierre, et dangers.... Un étrange discour lui revint en esprit. L'Apocalypse est proche. dit une fillette à l'air étrange, d'environ 4 ans. Elle avait le regard fixe et ne bougeait pas, comme une statue. Si la guerrière lunaire ne revient pas de l'autre côté, le monde sombrera dans les ténèbres et le chaos. Si elle n'y parvient pas, notre seule chance de salut réside en le St-Graal... Pourquoi ce souvenir? Ces paroles? Elles avaient sans doute de l'importance...

Lliane prit sa douche, plongée dans ses pensées. Puis, toujours en robe de chambre, elle alla lentement dans la cuisine, et se prépara un bol de céréale pour déjeuner. Elle grimaçait à chaque bouchée, car elle avait perdu depuis longtemps le gout et l'envie de manger. Mais maintenant, elle n'avait pas le choix. Il fallait qu'elle vive. Elle continua de manger, son corps chétifs penché au-dessus de son repas, attendant que Balthazar, Gabrielle ou Shalan se lève. Le matin était clairement levé maintenant, il devait être prêt de 6h30

Gabrielle était déja levée. Assit en position de méditation dans le salon, elle avait les yeux fermés et semblait sereine et en paix. Elle n'ouvrit pas les yeux quand Lliane sortit de sa chambre mais quelques minutes plus tard elle prononca quelques mot gardant toujours les yeux fermer.

" Bonjour Lliane, as-tu bien dormis ? "

Lliane sursauta,et remarqua enfin l'ange déchue, assis sur son divan. Enfin, leur divan. Elle avait de la difficulté à l'imaginer dans cette apaprtement, mais n'osait pas vraiment la questionner sur ses intentions futures. Elle avalla sa bouchée, et la força à passer sa gorge nouée.

- Pas vraiment... J'ai été réveillé par un urluberlu venu me raconter la fin du monde, ajouta-t-elle un peu sèchement. Donc, je suis fatiguée, mais j'ai beaucoup de chose à faire aujourd'hui, alors j'ai pas le choix.

Elle poussa un soupir, et se laissa aller contre le dossier de sa chaise. Elle avait un peu froid, même dans sa robe de chambre. Et ces céréales n'étaient pas très bonnes... Il lui faudrait sans doute refaire une épicerie, il devait bien lui rester un peu d'argent quelque part.

" Oui je sais, Ashen m'a ranconter ce qui s'était passé avec Vashan. "

Elle était toujours en méditation, il y avait seulement ses lèvres qui bougeait et sa poitrine se soulevant doucement et s'affaissant tout aussi doucement, sa respiration. Elle ne portait pas son manteau, son corset laissant ses épaules nue, elle portait de long gants noir montant à mi-bicep et troué pour laisser passer ses doigts dont une merveilleuse bague possédant plusieurs pierres différente ornait son majeur à la main droite. Exeptionnellement aujourd'ui elle portait une jupe sombre, dévoilant ses mollets glabre et ses pieds nue.

Au moment où elle parlait un petit dragonnet vert sortit de la chambre de Balthazar/Gabrielle. Il vint voir Lliane et vint lui quémander des caresses. Elle avait put remarquer que le comportement du dragonnet ressemblait énormément à celui d'un chat ordinaire.

" Je devrai aller travailler tout à l'heure mais si il y à quoi que ce soit, tu sais où me trouver. "

Lliane, un peu surprise que le dragonnet saute sur ses genoux, figea. En voyant qu'il frottait sa tête contre son coude, elle le caressa timidement. Elle continua plus vigoureusement aprèsa voir constaté que c'était ce qu'il voulait.

Elle mangea une autre bouchée grumeleuse de céréales, et détourna le regard de Gabrielle.

- D'accord...

Puis elle replongea dans ses pensées, réléchissant à ses rêves, à l'enfant, à Gabrielle et à l'étrange prophétie...

Lliane se força à avaler la dernière bouchée de son déjeuner, et déposa le bol dans le lavabo, dans l'intention de le laver plus tard... Comme la pile de vaisselle entassée sur le comptoir, d'ailleurs. Elle soupira, se demandant comment preter attention à toutes ces choses si ordinaires alors que tant de catastrophes étaient sur le point de se dérouler... Que ne pourrait-elle pas avoir une vie normale, quitter tout ceci?

Elle finit par s'habiller, un peu inquiète que Shalan soit toujours assoupi... Elle sortit rapidement, et se rendit chez sa voisine, qui avait un garçon un peu plus vite que le sien. Elles s'étaient toujours bien entendues, et la madame exepta donc de lui donner quelques vieux vêtements. Lliane la remercia du fond du coeur. C'était ce genre de personnes qui lui fesait espérer qu'il y avait encore de l'espoir dans la gentillesse..

Lorsqu'elle entra chez elle, un soudain mot lui fit dresser l'oreille, provenant de la télévision. Elle avait entendue le nom de son quartier. La bouche sèche, elle s'assis et regarda, horrifiée, le reportage qui parlait de la femme qui s'était suicidée du haut de son immeuble.

Ça aurait pu être elle... Ça aurait sans doute été elle, sans les événemments des derniers jours. Elle se calla dans le fond de son vieux divan, le souffle court. Si vite terminé... Et elle n'en avait rien su, et ça avait été cette nuit! Qui était donc cette fille, si désespéré...